J’ai quitté Madagascar pour aller vers la terre maghrébine. – Mohamed Reffadi
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06 Nov

J’ai quitté Madagascar pour aller vers la terre maghrébine.

La première fois sur mon blog je partage avec vous un article de l’un de mes étudiants, et participant au programme SELF en partenariat avec l’école MIAGE, Monsieur T. Ibrahim Haraïch, Originaire de Madagascar.

J’ai demandé à Monsieur Haraïch de préparer un résumé sur la première étape du programme SELF en racontant son histoire et comment a pu réaliser son objectif de venir au Maroc pour faire ses études.

Je vous souhaite une bonne lecture et surtout n’hésitez pas à me communiquer sous forme des commentaires votre avis sur cette idée de partager des articles de mes étudiants !

Début de l’article de Monsieur Haraïch :

Maroc, ce pays qui se distingue par ses influences Amazigh, Arabes et Européennes. Des quartiers médiévaux aux allures de labyrinthe, ses souks vendant des céramiques et des bijoux, donnent un aspect attirant de la ville. Rabat la capitale est un fort royal du 17ème siècle, surplombe l’océan, et Casablanca est une ville portuaire et pôle commerciale.

De mon pays, mon rêve était de partir un jour vers l’étranger pour accomplir mes études supérieures. Dieu merci, le Maroc m’a accueilli dans son centre-ville économique Casablanca.

Ce que j’ai constaté sur place, tout est tellement différent de là d’où je viens : les gens, la société à forte musulmane, les cultures Arabo-Islamiques.

Alors, s’adapter est ma première intuition pour pouvoir bien m’intégrer dans la société, étant donné moi-même est élevé dans la foi musulmane ce qui m’a donné déjà un atout. Et après, je devrais accomplir l’autre partie de mon rêve, laquelle la première partie a été réalisée le jour où j’ai foulé le sol marocain après avoir fait de passage à Addis-Abeba (Ethiopie) et au Caire (Egypte) pour escales.

Durant ce long voyage, j’ai eu largement le temps de penser, de réfléchir à mon avenir en me demandant :

Ai-je raisons d’avoir quitté mon pays, ma famille pour aller étudier aussi loin ?

Une question que je dois trouver de réponses, car il serait toujours difficile de se séparer (famille, amis, etc.) tout en gardant avec sérénité ma nostalgie ; mais il serait encore plus cher de partir quand on a soif de savoir, de connaissances et qu’il fallait avoir le courage, la persévérance afin de réussir, dont l’objectif est de rêver plus grand et être à l’entente de ses ambitions lesquelles devraient se réaliser. J’ai fait mon premier pas dans l’établissement où je me suis inscrit -Ecole MIAGE Casablanca- pour 2 ans dans le parcours Finances et Comptabilité.

Ce jour-là, nous étions assistés par Monsieur Mohamed RAFFADI durant son cours sur le Développement Personnel. Le cours a commencé par l’auto présentation de soi et à tour de rôle en indiquant d’où tu viens? Que veux-tu devenir dans l’avenir? Qu’est-ce que tu attends de cette formation? Mon tour est venu, j’ai parlé de mon histoire sous forme d’une simple autobiographie, de là d’où je viens et de mon rêve. Après quoi, le Professeur m’a interpellé en me disant :

Rêver et passer à l’Action.

Cette phrase si claire m’a tournée la tête en me demandant où il en veut venir ? Des heures passées sur le banc où je me suis assis, je me suis rendu compte enfin que je n’ai pas eu tort d’avoir pris cette décision de partir étudier à l’autre bout du monde.

C’était un REVE et un objectif en même temps. C’est vrai que oui, on passe presque la moitié de sa vie à étudier mais peu d’étudiants se posent la question :

POURQUOI il est là assis sur le banc à écouter le Professeur ?

Oui, seulement écouter sans pouvoir donner son avis sur le cours dont le professeur lui a donné. A la Faculté, c’est ce qu’on fait 95% de notre temps, être assis, copier et prendre des notes du cours magistral. Après avoir fini et exposé sa vision du monde, le Professeur s’en va sans que personne n’ait la moindre question à poser sur le cours. Avec Monsieur RAFFADI, la réalité est tout à fait différente. Il nous a accompagné tout au long de son cours ce qui m’a permis de constater que chaque jour dans la vie, il faut se poser des questions : Qu’est-ce que j’ai appris ? Qu’est-ce que j’ai apporté de plus à ma propre personne, et à la société qui m’entoure ? Toujours se poser des questions car une journée sans valeur ajoutée, est une journée perdue.

Je me suis rendu compte parfois que l’école ne nous a rien appris sur ce que la vie nous a affligée. On s’investit corps et âme, et l’école nous vend des notes et des bouts de papiers qu’on appelle « Diplôme ». Avec des moyens, tout le monde pourrait en avoir que l’on soit assidu au cours ou pas. Cependant, on se demandera après où sont passées les compétences durant ces longues années de labeur ? Avec des cours qui s’enchaînent à toute heure, de lundi au vendredi et parfois même le samedi pour certains, n’aboutissent qu’à peu de valeur, de récompense et d’estime.

A cela, s’ajoute et nous devons être conscients que notre pire ennemi, c’est le temps. Si l’on n’arrive pas à maîtriser et bien gérer son temps, on finira toujours par avoir de regrets en disant : 

J’aurais dû faire autant quand il était encore temps.

Il faut savoir également entreprendre dans le temps, avoir sa propre définition et conception du temps, et en plus savoir sa valeur (le temps c’est de l’argent). Du peu de temps qu’on a, il faut savoir s’organiser, le mettre en valeur et faire de notre propre histoire le départ pour y avancer.

Alors dans ce cour trajet, on doit se procurer de la créativité et d’innovation dans un esprit méthodique et attentif à chaque parcours. Comme le disait Monsieur RAFFADI : 

Nos REVES se réalisent deux fois : la première est dans notre esprit et la deuxième dans la réalité.

Si on rêve et se fixe un objectif à atteindre, celui-ci avec une stratégie et une méthode bien définie, ce rêve se rapproche de la réalité et s’éloigne de l’utopie.

Rêver c’est donc avoir une idée définie en termes d’objectifs, et être toujours prêt à se lancer et à prendre des risques, qui en valent la peine d’être prise à une décision à temps c’est-à-dire au bon moment. Pourtant, et on le sait que personne n’est à l’abri d’un risque souvent ou parfois aléatoire qui peut basculer en un instant à l’autre côté nos ambitions.

Mais ;

Le meilleur d’entre nous c’est celui qui sait entreprendre dans le temps.

Fin de l’article de Monsieur T. Ibrahim Haraïch.

C’est un réel plaisir de recevoir un feedback constructif et motivant pour donner toujours le meilleur de soi même…

Et comme toujours ;

Quand on RÊVE, on passe à l’ACTION.